On enlève les échafaudages...

Pas de grands commentaires... sauf notre satisfaction.
Les maçons ont rejointoyé les pierres du passage et enlevé les échafaudages... Here is the result...

Pfffff Grrrrr

Coup de gueule... et découragement. Ras le bol des entreprises qui ne respectent pas leurs engagements et les délais. Le fournisseur de pierres ne viendra poser les dalles de l'escalier qu'à partir du 8 juillet. Le menuisier ne livrera les dernières portes le 11 juillet. Et on leur demande des explications? Pas de réponse....
Je retourne me coucher.

Des portes magnifiques...

Nous avions prospecté assez loin pour trouver des rééditions de portes anciennes mais les prix étaient exorbitants. Nous avons trouvé en local (à Sainte Anastasie) une entreprise qui sait produire de belles portes. Le problème, c'est qu'ils n'avaient pas de show room pour exposer leur savoir faire. Il a fallu leur faire confiance sur parole, et commander une quinzaine de portes. J'étais un peu nerveux du résultat.
Et vint enfin le jour où nous avons pu les voir à l'atelier. Elles sont plus belles que nous l'espérions. Une vraie émotion à les voir et les toucher. Nous avons convenu de leur laisser au maximum leur aspect naturel. Et maintenant, elles sont posées et la même émotion m'a étreint à les voir in situ. C'est beau le savoir faire.
Monsieur Bancel, propriétaire de l'entreprise du même nom, était fier de nous présenter le travail de ses ouvriers. Une mention spéciale pour M. Nicolas Novara qui nous a vidé les poches mais très bien conseillé. Qu'il ne se repose pas sur ses lauriers, il lui reste à nous livrer les terrasses extérieures en composite.
Ils font aussi des cercueils, mais ça, ca nous intéresse moins...

Les portes à la sortie de la menuiserie Bancel

Les sols en pierre de Dordogne

Dans le salon, nous avions de jolis carrelages des années 1930 en ciment, mais il était vraiment difficile de les récupérer sans les casser.
Nous avons décidé de tout daller en pierre de Dordogne, aspect vieilli, bords cassés et plusieurs tailles de dalles... vraiment, une fois posées, elles paraissent avoir toujours été là! Le marbrier a été de bon conseil (établissement Rouillon à Alès).
Nous avons fait une erreur de couleur sur les joints, dans la cuisine, en gris. Les autres pièces auront les joints beige-creme. Trois jeunes carreleurs sont à la tâche, dont une jeune femme aux commandes des joints (CCL30 Cuvelier Chapes Liquides)
Nous tenons le bon bout...

Kristof et Hugo, un français et un belge... et ils ont la frite!

Mademoiselle Clara fait les joints

Nouvelle terrasse et nouvelle voûte

Fût un temps pas si lointain, à l'entrée principale de notre demeure se trouvait un four à pain. Il a été démoli et nous nous servions de cette petite parcelle pour entreposer du bois de chauffage.
Nous avons eu l'idée de refaire une construction qui protégerait l'entrée et le bois ; à l'étage une terrasse sera reliée à la salle de séjour située au dessus du passage voûté.
La difficulté était de créer une passerelle qui nécessitait de prolonger et dévier la voûte. Qu'à cela ne tienne, la collaboration entre le maçon M. Boulenc et l'architecte J-Louis Roux a permis cette belle réalisation. (Ce n'est pas terminé...)

la parcelle, avant.

 

 

nouvelle voute créee

 

 

Appel à témoignage - les Anglais

Ça fait plusieurs fois que j'entends dire que les habitants de Martignargues sont surnommés "les Anglais". Si vous avez l'explication, n'hésitez pas à venir nous rencontrer, ou laissez un commentaire ci-dessous, ou par mail : contact@lamaisondupassage.fr
Merci

La Voie Régordane, sur le chemin de St Jacques de Compostelle

La voie Regordane est la partie cévenole de la route qui menait de Paris à la Méditerranée. Ce chemin, très important du 9e au 14e siècle puis pendant les guerres de religions, part du Puy en Velay et s'achève à Montpellier.
Outre son importance marchande et militaire, c'était également un des trajets détourné emprunté par les pèlerins vers Compostelle puisqu'il passait par le Puy et Saint-Gilles.
Vézénobres était une étape importante et de nombreux témoignages en attestent, mais quid de Martignargues, notre beau village?
Nous avions dans l'idée d'introduire un fossile de coquille Saint Jacques dans un mur en pierre que nous (re)construisons, pour lui conférer une identité, un vécu, une histoire... (la coquille évoquait un lieu d'hébergement pour les pèlerins ou signifiait que le propriétaire avait effectué le pèlerinage)C'est avec joie et stupéfaction que Francis Boulenc, notre entrepreneur et maçon, nous apprend que nous avions déjà une coquille très ancienne, simple mais finement ouvragée, à mi-hauteur de la demeure. Il va tâcher de la rendre plus visible. C'est à ne plus en douter, Martignargues est sur le bon chemin...



Coquille trouvée à 6 mètres de hauteur

 

La fontaine aux chevaux à Martignargues

Dans le bas du village, nous avons un abreuvoir alimenté par une citerne. Il était destiné à la consommation des chevaux, ânes, mules et vaches.
On y accède par la rue de la Fontaine, il a été construit en contrebas de la rue de la Mairie. De l'autre côté de la rue se trouvait le lavoir, aujourd'hui disparu. Ce lieu est composé de 3 jolies arches, plusieurs rigoles en pierre et, derrière une grille, un réservoir alimenté par une source.

Le tout a été restauré il y a qq années, et mis en valeur par un éclairage.
Enfin, mis en valeur est hélas un bien grand mot. Les spots éclairent le ciel au lieu de lécher les murs, la fontaine n'est pas en eau alors que l'installation est prête, et de vilains pots de fleurs faussement anciens "ornent" un muret d'accès. Mais, nul doute que ces détails seront un jour réparés, ce qui n'empêche pas de faire le détour pour venir admirer ce petit témoignage du passé.

L'eau n'est arrivée aux robinets des maisons qu'à la fin des années 50. Auparavant, les habitants allaient la chercher aux 3 fontaines du village... une autre époque, où hommes et femmes avaient les bras costauds !

La fontaine aux chevaux