samedi 28 avril 2012

Terrasse... APRES


C'est ici que nous dînons le soir lorsque nous recevons... avec vue sur la vallée et petit brise bien agréable dans les chaudes soirées d'été.



Terrasse, travaux, suite...

Bien évidemment, nous ne sommes pas bien forts pour les travaux... donc nous avons fait appel à une entreprise... (Boulenc à Vézénobres).
On remplace le grillage par un mur en pierre, on crée un appentis qui accueillera la cuve et on pose une chape isolante, en attendant la pose des pierres marbrières.



la terrasse... les travaux

Nous allons la déplacer et la cacher, et récupérer ce parking pour en faire une belle terrasse.. Au boulot...


la terrasse... AVANT

Au dessus du préau se trouve une plateforme où il est possible de garer une petite voiture. Il y a été mis une cuve de gaz bien visible depuis la rue, de la maison et du jardin...

AVANT



jeudi 26 avril 2012

On casse tout...

L'intérieur ne nécessite pas de travaux. Les extérieurs sont tout à fait corrects mais on peut faire mieux... Voici encore un Avant\Après.

mardi 24 avril 2012

Rocaille canaille...

 Comme d'hab', on plante des petits godets et on ne s'imagine pas que les végétaux vont se développer au point qu'il faudra les déterrer et tout réorganiser.

Ici, c'est la rocaille au début du printemps après un hiver rigoureux. Les gelées ont été fortes, mais c'est la sécheresse qui fait le plus de dégâts. Il n'a pas plu du 14 décembre jusqu'à mi-mars.

Dans 2 semaines, vous verrez la différence, les pluies et le soleil auront fait exploser la végétation... La Maison du Passage a une jolie rocaille

Voir la rocaille en mars 2014

La rocaille


Nous sommes dans le sud, donc je refuse de passer mes après-midi à arroser. Oui, il fait beau chez nous, il fait beau et chaud ! et en contre partie, il peut ne pas pleuvoir de l'été. Donc, après lecture du bel ouvrage d'Olivier Filippi "Pour un jardin sans arrosage" et la visite de son jardin à Meze (34), je fais mon propre jardin sec et surtout une rocaille...
Que de boulot, que de terre et de pierres à charrier... et j'aime ça.

Une belle rocaille, parce que la Maison du Passage le vaut bien !

voir la rocaille un an après
et deux ans après

Plantation de l'olivier


Je vous ai prévenu, il ne reste plus grand chose... en fait, c'est l'hiver, j'ai taillé sévère et mis en pôt en attente de replanter.
Et je veux un olivier ! Il est assez vieux, de 1956 (les oliviers de la région ont tous gelés en 1956)
Et comme le jardin est encaissé, à 6 mettre sous la rue, il faut une grue pour le descendre. Le trou fait un mètre cube... c'est moi qui l'ai fait !

D'autres oliviers seront plantés à la Maison du Passage.






lundi 23 avril 2012

Le jardin


Le jardin n'a pas vu la trace d'un sécateur depuis des années...
En fait, lors de la visite, nous n'avons pas pu accéder au fond de cette partie du jardin.
Il est temps de s'y mettre. Je vais ratiboiser, déplanter, déplacer...

dimanche 22 avril 2012

Notre installation dans notre maison de Martignargues

Nous aménageons de sorte que l'entretien de la maison soit rapide, et que ce soit une vraie maison de vacances. Nous recyclons des meubles de famille et vidons les tiroirs de l'appartement parisien. Intérieurement, nous n'avons presque rien à faire, une mise aux normes de l'électricité et un coup de peinture sont suffisants. Les extérieurs nécessitent plus de travaux... Mais nous attendrons d'avoir plus de temps pour agir. Je profite des week ends pour jardiner. Les végétaux n'étaient pas le fort des anciens propriétaires. Tant mieux, j'a-do-re. Ça fait mal au dos, c'est fatigant, mais je ne connais rien de mieux pour oublier une semaine stressante. Je respire, me dépense, je crée, et je recharge mes batteries en vitamines D grâce à la luminosité généreuse du ciel gardois, même en hiver.

samedi 21 avril 2012

Petit historique de la maison

C'est sous le règne de Louis XIV, vers 1680 que la première pierre a été posée. Initialement, cette bâtisse ne comptait qu'un étage d'habitation élevé sur un niveau composé de trois pièces voûtées à destination d'entrepôt, stockage, séchage voire d'étable. Elle faisait partie de l'enceinte du village avec en toiture une partie du chemin de ronde. Par la suite, un étage a été rajouté, surplombé d'une toiture en tuile romaine.
La façade est plein sud et les ouvertures sont grandes. En été, le soleil est au zénith et les (chauds) rayons lèchent les murs sans entrer, tandis qu'en hiver ces rayons pénètrent profondément la maison et réchauffent les murs intérieurs.
Le village adossé à la colline surplombe une petite vallée, et au fond... coule une rivière. A l'origine, il s'agissait d'une ferme ou d'un domaine agricole (olives, vignes...) et d'élevage qui était défendu par une tour, des portes et des coursives. A des lieues de là, au loin, on distingue la tour du Château de Castelnau-Valence qui lui même communiquait avec Uzès. De qui fallait il se méfier? des Dragons du roi qui sèmaient la terreur chez les protestants ou des Camisards qui n'étaient pas en reste pour commettre des exactions?
N'oublions pas que l'époque était troublée par les guerres de religion ravivées par le Roi Soleil qui recommençait à persécuter les protestants, et s'apprêtait à révoquer l'Edit de Nantes.

mercredi 18 avril 2012

Carte postale de Martignargues

Rares sont les cartes postales de ce petit village de la Gardonnenque. Celle-ci montre notre maison dans son contexte, dans les années 1920. Depuis, les façades ont été décroutées et mises en valeur, alors qu'ON a laissé faire une horreur : le bétonnage du passage voûté...

C'est NOTRE maison!

Nos vacances ont été bonnes, merci! Retour sous la pluie, 13° à midi en plein mois d'août en traversant Alés. Avons nous bien choisi notre implantation? La maison est toujours là, s'imposant dans le village. Signature chez le notaire, sympa et compétent (Me Garandet à Saint Génies de Malgoires). Puis nous roulons vers Paris, le soleil est revenu, mais les vacances sont quand même terminées.
Les semaines passent, les journées sont bien remplies, nos affaires marchent bien... (Hervé et moi travaillons ensemble). Et les doutes qui reviennent, aurons nous le temps de descendre régulièrement?
Et nous sommes rapidement fin octobre. Nous bourrons la voiture de tout ce qui nous encombre, les parents d'Hervé font de même et nous partons en convoi pour le Gard. Nuit à l'hôtel à l'hôtel des Sarrazins à Vezenobres, nous y mangeons bien. Ce sont deux garçons qui viennent de reprendre l'affaire.
La signature chez le notaire se passe bien, remise des clés, et nous fonçons vers notre acquisition. Il fait beau. Nous installons 4 chaises sur la terrasse, des tréteaux et une planche et nous déjeunons dehors. Il fait presque trop chaud, il faudra installer une treille pour avoir de l'ombre.
Nous avons du boulot... Vite aller chercher les lits que nous avons commandés, les monter... Ce soir nous dormirons chez nous.

mardi 17 avril 2012

La proposition

Une nouvelle visite s'impose. Joëlle, Thomas et Philippe se joignent à nous pour donner leurs avis.. qui ne sont que positifs. La propriétaire est sympa, elle a deux gamins biens éduqués. En fait, elle rêve de plus d'animations, moins de calme... Monsieur est commercial pour une grande marque de comestiques ; il sillonne une grande partie du sud-est et souhaite habiter Nîmes pour être plus près des axes autoroutiers. Il passe sa vie sur les routes. En parlant de route, nous avons du chemin à faire. Nous allons à Sitges - a côté de Barcelone- pour une semaine dans un appartement prêté par nos amis Sylvain et Franck (ils ne vont pas tarder à quitter Paris pour s'installer dans la région). Nous avons quatre heures de route. En partant, j'appelle l'agent immobilier pour lui faire une proposition... Ils auront peu de temps pour réfléchir, car passée la frontière espagnole, nos portables ne passeront plus (oublié de prendre l'option internationale). Juste avant le Perthus, nous sommes rappelés, les propriétaires font une contre proposition... Que nous acceptons. La promesse de vente se signera à notre retour. Zut, nous n'avons pas pensé à prendre des photos. Vous aussi vous avez envie de voir à quoi ressemble notre petit paradis. Mais une ancienne école, peut elle être un paradis... (les photos viendront très bientôt)

lundi 16 avril 2012

En fait, cette maison ne correspond pas à nos souhaits...

Quand on y réfléchit bien, nous avions des critères pour la recherche de notre maison. Nous avions en tête, notre ami Philippe, qui lui aussi s'était offert une bicoque (à Aubussargues, magnifique petit village à quelques lieues d'Uzés) qui passait ses week-ends à entretenir son jardin et nettoyer la piscine. À force de travail, il avait rendu son 'domaine' magnifique. Nous refusions cet esclavage ; nous ne viendrons pas ici pour travailler...
Notre idéal était une maison de village avec une cour, sans terrain ni piscine. Mais voilà, nous avons trouvé cette jolie bâtisse qui possède une grande piscine hors sol avec une plage en bois, et un bout de terrain au milieu duquel trône un gros platane, et une petite 'forêt vierge' d'une surface indéterminée... (aucun être humain y a mis les pieds depuis quelques années!). Nous sommes réalistes, l'un de nous deux adore le jardinage, l'autre adore l'idée d'avoir une piscine... Les inconvénients deviendront atouts.
Alors, on se décide?!!

jeudi 12 avril 2012

Le coup de cœur...

Ne nous précipitons pas, il nous reste encore un bon nombre de biens à voir. Mais tout de meme, ça commence vraiment bien. Et si ce que nous avons vu n'était que le pire!!? Je vous arrête tout de suite, il n'y a pas eu de miracle. Maison enclavée, autoroute au fond du jardin, un ascenseur pour monter aux étages, ou tout simplement moins de charme... Les visites se succèdent et deviennent un calvaire. Nos pensées reviennent toutes à l'ancienne école... Car l'objet de notre coup de cœur à plus de trois siècles et fut l'école du village pendant plus de 110 ans. A la nuit tombée, nous revenons faire le tour des ruelles, et admirons la façade. Demain, nous reviendrons pour voir si nous ne nous sommes pas trop emballés. Mais en attendant, réfléchissons à la proposition que nous pourrions faire aux vendeurs. La nuit porte conseil (encore faut il pouvoir trouver le sommeil).

mercredi 11 avril 2012

et si c'était la maison de nos rêves...

Nous parcourons les quelques annonces de particulier à particulier et prenons rendez-vous avec une agence immobilière. Nous commencerons nos recherches dans la Gardonnenque : la vallée du Gardon au sud d’Alès, à 20 minutes d’Uzès.
Ce jeudi matin du mois d’août, le programme est chargé. Nous devons visiter six maisons de villages dans la journée. Mais avant de commencer, Madame Ceccarini (de l’agence de Saint Chaptes) doit récupérer des clefs d’une maison qu’elle ne connait pas encore (le mandat vient juste d’être signé par sa consoeur)… vous devinez la suite.

En effet, sur la route nous devinons au loin un petit village perché sur une colline, l’église en fond, et des maisons anciennes baignées par le soleil…

Arrivés sur la place de l’église et bien que cette maison ne fasse pas partie du programme des visites, nous demandons à la voir. De l’extérieur, l’entrée principale ne paye pas de mine, mais le charme agit dés la porte franchie. Un magnifique mur de brique illumine le salon, un escalier en pierre d’une extrême finesse mène aux chambres à l’étage. Toutes les fenêtres  donnent sur la vallée, plein sud, sans vis-à-vis et vue sur une trentaine de kilomètres…

Une terrasse, des caves, une tonnelle, un petit jardin, une piscine hors sol et un préau (oui, j’y reviendrais) complètent le tableau.

Clairement, c’est le coup de cœur… mais nous avons d'autres maisons à voir !

Découverte de la région…

Depuis une dizaine d’années, nous venions dans le Gard, à Uzès chez nos amis Thomas et Joëlle pour des week-end prolongés dans leur propriété familiale.
A peine trois heures de train pour arriver à Nîmes, à peu prés certains d’avoir beau temps, une petite ville charmante et préservée, un marché pittoresque, une nature généreuse en couleurs et senteurs : c’était décidé, nous voulions notre maison à Uzès ou ses environs.

Après réflexion, la beauté de cette ville a son revers : il est difficile d’accéder au centre ville en été et les jours de marché. Autant s’éloigner de quelques kilomètres.